Les États-Unis, le Japon et les Pays-Bas conviennent de restreindre les puces

Le Japon et les Pays-Bas ont conclu un accord commun avec les États-Unis pour restreindre les exportations d'équipements avancés de fabrication de puces vers la Chine, rapporte le Wall Street Journal.

L’accord, qui aurait été conclu vendredi à Washington, intervient après que l’administration Biden a exhorté ses alliés à limiter leurs exportations de puces avancées vers la Chine.

Le Journal rapporte que l'accord n'a été officiellement annoncé par aucun des trois pays parce que le Japon et les Pays-Bas ont exprimé leur inquiétude quant aux éventuelles représailles de la Chine contre les restrictions.

Mais cela signifie que les Pays-Bas empêcheront le fabricant néerlandais de machines de photolithographie ASML Holding NV de vendre à la Chine « au moins certaines » de ses machines de lithographie par immersion. Cet équipement serait essentiel à la fabrication de puces de pointe.

Pendant ce temps, le Japon aurait fixé des limites similaires à Nikon Corp.

Même si l’accord a été conclu, sa mise en œuvre pourrait prendre un certain temps. En réponse à une question sur les négociations vendredi, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré : « Les pourparlers sont en cours depuis longtemps déjà, mais nous ne communiquons pas à ce sujet. Et si quelque chose devait en résulter, on peut se demander si cela sera rendu très visible.

En octobre, la Maison Blanche a imposé des restrictions à l’exportation sur les puces avancées et les équipements de fabrication de puces fabriqués aux États-Unis. Ces nouvelles restrictions surviennent parce que Washington craint que cette technologie ne soit utilisée par le gouvernement chinois pour construire des superordinateurs capables de créer des armes nucléaires. Ces contrôles empêchent les entreprises américaines d’expédier les puces ou les technologies de fabrication de semi-conducteurs les plus avancées vers la Chine.

Plus tôt ce mois-ci, le fabricant de PC Dell a annoncé qu'il cesserait d'utiliser des puces chinoises dans ses produits avant la fin de 2024.

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